Un expert informatique de l'armée américaine a assuré lundi que 10.000
notes du département d'Etat avaient été retrouvées sur un ordinateur
utilisé par Bradley Manning, mais qu'elles n'avaient pas été transmises
au site WikiLeaks.
David Shaver témoignait à l'audience se tenant sur
la base militaire de Fort Meade, près de Washington, devant déterminer
si le jeune soldat accusé d'avoir été la "taupe" de WikiLeaks doit
comparaître devant une cour martiale où il encourt la prison à vie pour
"collusion avec l'ennemi". L'audience qui a débuté vendredi ne vise
ainsi pas a déterminer s'il est coupable ou innocent. Bradley Manning,
24 ans, un ancien analyste du renseignement en Irak, est accusé d'avoir
transmis au site WikiLeaks, entre novembre 2009 et mai 2010, des
documents militaires américains sur les guerres en Irak et en
Afghanistan, ainsi que 260.000 dépêches diplomatiques du département
d'Etat.
L'expert informatique a précisé que les 10.000 dépêches
retrouvées dans un des ordinateurs qu'utilisait le jeune soldat se
trouvaient dans un dossier compressé qui avait apparemment été
endommagé.
Interrogé pour savoir si cela expliquait le fait que
qu'elles n'avaient pas été diffusées par WikiLeaks, l'expert a répondu
que cela paraissait logique.
M. Shaver a par ailleurs indiqué que
100.000 autres dépêches du département d'Etat, qui avaient été encodées,
avaient été retrouvées sur un ordinateur utilisé par Manning entre
novembre 2009, lorsqu'il avait été déployé en Irak, et mai 2010, quand
il avait été arrêté.
Ces 100.000 câbles se trouvaient dans un endroit
particulier de l'ordinateur indiquant qu'ils avaient été effacés, a
ajouté l'expert, soulignant cependant qu'alors qu'ils se trouvaient sur
un ordinateur qu'utilisait le jeune soldat, ils ne pouvaient pas être
liés directement à son profil d'utilisateur.
"Vous ne pouvez pas
affirmer que c'est mon client qui a eu accès à ces informations?", lui a
demandé le capitaine Paul Bouchard, avocat militaire nommé d'office
pour défendre Manning. "Vous n'avez trouvé aucune preuve que ces
informations ont été envoyés à quelqu'un?". "Non monsieur", a répondu
l'expert.
L'agent spécial de la Computer Crimes Investigative Unit
subissait le contre-interrogatoire de la défense lundi, après avoir déjà
témoigné la veille que des câbles diplomatiques du département d'Etat
avaient été retrouvés, parmi des documents classés secrets, dans les
ordinateurs utilisés par le soldat.
Au début de l'audience lundi, la
cour avait décidé, malgré les objections de la défense, de poursuivre
les débats à huis clos en raison du caractère confidentiel des documents
évoqués. Le public et les médias avaient ainsi dû quitter la salle.
Le
magistrat chargé de l'enquête, le lieutenant-colonel Almanza,
recommande que Manning soit traduit en cour martiale, mais il ne devrait
pas rendre ses conclusions avant plusieurs semaines après la fin de
l'audience.
Comme les jours précédents, des sympathisants du jeune
soldat se sont rassemblés devant la base militaire de Fort Meade pour
manifester leur soutien.
notes du département d'Etat avaient été retrouvées sur un ordinateur
utilisé par Bradley Manning, mais qu'elles n'avaient pas été transmises
au site WikiLeaks.
David Shaver témoignait à l'audience se tenant sur
la base militaire de Fort Meade, près de Washington, devant déterminer
si le jeune soldat accusé d'avoir été la "taupe" de WikiLeaks doit
comparaître devant une cour martiale où il encourt la prison à vie pour
"collusion avec l'ennemi". L'audience qui a débuté vendredi ne vise
ainsi pas a déterminer s'il est coupable ou innocent. Bradley Manning,
24 ans, un ancien analyste du renseignement en Irak, est accusé d'avoir
transmis au site WikiLeaks, entre novembre 2009 et mai 2010, des
documents militaires américains sur les guerres en Irak et en
Afghanistan, ainsi que 260.000 dépêches diplomatiques du département
d'Etat.
L'expert informatique a précisé que les 10.000 dépêches
retrouvées dans un des ordinateurs qu'utilisait le jeune soldat se
trouvaient dans un dossier compressé qui avait apparemment été
endommagé.
Interrogé pour savoir si cela expliquait le fait que
qu'elles n'avaient pas été diffusées par WikiLeaks, l'expert a répondu
que cela paraissait logique.
M. Shaver a par ailleurs indiqué que
100.000 autres dépêches du département d'Etat, qui avaient été encodées,
avaient été retrouvées sur un ordinateur utilisé par Manning entre
novembre 2009, lorsqu'il avait été déployé en Irak, et mai 2010, quand
il avait été arrêté.
Ces 100.000 câbles se trouvaient dans un endroit
particulier de l'ordinateur indiquant qu'ils avaient été effacés, a
ajouté l'expert, soulignant cependant qu'alors qu'ils se trouvaient sur
un ordinateur qu'utilisait le jeune soldat, ils ne pouvaient pas être
liés directement à son profil d'utilisateur.
"Vous ne pouvez pas
affirmer que c'est mon client qui a eu accès à ces informations?", lui a
demandé le capitaine Paul Bouchard, avocat militaire nommé d'office
pour défendre Manning. "Vous n'avez trouvé aucune preuve que ces
informations ont été envoyés à quelqu'un?". "Non monsieur", a répondu
l'expert.
L'agent spécial de la Computer Crimes Investigative Unit
subissait le contre-interrogatoire de la défense lundi, après avoir déjà
témoigné la veille que des câbles diplomatiques du département d'Etat
avaient été retrouvés, parmi des documents classés secrets, dans les
ordinateurs utilisés par le soldat.
Au début de l'audience lundi, la
cour avait décidé, malgré les objections de la défense, de poursuivre
les débats à huis clos en raison du caractère confidentiel des documents
évoqués. Le public et les médias avaient ainsi dû quitter la salle.
Le
magistrat chargé de l'enquête, le lieutenant-colonel Almanza,
recommande que Manning soit traduit en cour martiale, mais il ne devrait
pas rendre ses conclusions avant plusieurs semaines après la fin de
l'audience.
Comme les jours précédents, des sympathisants du jeune
soldat se sont rassemblés devant la base militaire de Fort Meade pour
manifester leur soutien.